Corinne Ernoux

Chanteuse, accordéoniste et pianiste, Corinne anime depuis 2007 des ateliers musicales d'Europe de l'Est à Rennes et intègre ainsi plusieurs formations artistiques Beigalé Orkestra, Ot'Azoï, Woyoyoy et le Collectif Volkanik.

 

Titulaire du DUMI, elle travaille en milieu scolaire de 2006 à 2012 et se spécialise ainsi dans la direction de choeur. Co-fondatrice de l'association La Tête à l'Est à Rennes (promotion des musiques d'Europe de l'Est), elle impulse une dynamique de collectif axé sur le chant des Balkans.

 

Corinne s’associe dernièrement à trois nouveaux projets : De dames et d’Ames (chanson française) avec Perrine Aterianus, Kabaretalé (cabaret yiddish) avec Amit Weisberger et Schnaill (spectacle pour public jeune de la Compagnie OCUS) avec Mélanie Aumont.

 

Amit Weisberger*

est né à Jérusalem (ville toujours sacrée pour quelques fous) loin dans un autre siècle… C’est un artiste polyvalent : il joue du violon, il chante, il danse, il anime des stages partout dans le monde, il écrit et il parle (presque un quart d’une vingtaine de langues). Il sait aussi préparer un très bon Houmous. Depuis le début du siècle actuel, il vit en France, pays de la fraternité, de la liberté et la bureaucratie. Weisberger s'est rapidement imposé parmi les artistes majeurs de la scène Klezmer française. (Le « Klezmer » si vous ne savais pas, c’est la musique juive traditionnelle de l’Europe de l’est.)  Il se produit dans plusieurs groupes dont : Beïgalé Orkestra, Yiddishé Fantazyé, Tish, Tarafikants

 

 

Exactement cent ans après le déclenchement de la première guerre mondial, Weisberger décide de rassembler ses innombrables talents pour créer Kabarétalè (= « petit cabaret » en Yiddish). Sa source d’inspiration (ou son guru si vous voulez) c’est Ahron Lebedeff, la star du cabaret Yiddish de années 20 et 30 à New-York. Ainsi, sans faire exprès, l’innocent W. invente un spectacle unique, à la fois très juif et très français. W. rassemble autour de lui des excellents musiciens de tout horizon et de toutes confessions. Même des athées et des Bouddhistes. Son slogan dans la vie : Demain n’est pas encore conçu, il n’existe déjà plus d’hier, alors faites du cabaret, pas la guerre !

 

 

*et merci de prononcer : Vaïssbérguére.

 

 

 

 

Marine Goldwaser

Marine Goldwaser

Marine débute la scène au sein de la compagnie familiale de théâtre yiddish « Der Luft Theatre », dont elle est membre jusqu'à aujourd'hui, et participe à plusieurs spectacles (« Echos et copeaux du Yiddishland », TAPS 2005, festival « Askénaze », Toronto, 2006 ; « Le complexe du saumon », Théâtre du Cheval Blanc, 2007 ; « Le chant du peuple juif assassiné », MAMCS, 2015).

Après des études au conservatoire de Strasbourg, elle entre au CNSM de Lyon et y poursuit un travail de recherche autours des flûtes traditionnelles de Roumanie, ou elle fait plusieurs voyages de recherche.

En parallèle, elle poursuit sa pratiques des musiques traditionnelles, principalement klezmer et roumaines, à travers différents projets:

Depuis 2012, elle est musicienne dans le spectacle « Le Dindon » de la compagnie « Le Guépard échappée » (Paris), mêlant vaudeville et musique tzigane; il est joué au festival d'Avignon (2012), programmé au Théâtre 13 (2013), puis en tournée dans toute la France (depuis 2013).

Elle co-fonde le collectif lyonnais « Chic! Du Klezmer » dédié aux musiques et danses klezmer, en 2012, et se produit avec différents ensembles de musiques klezmer et roumaines comme « Glik » (Saint Etienne), « Shpilkes » (Paris) ou "Welt".

En 2014 elle obtient un master d'interprétation et recherche, et participe à la création du ciné-concert « A Yiddishe Glikn » qui est présenté dans différents lieux et festivals en France et à l'étranger (cinéma l'Odyssée, Strasbourg; maison de la culture Yiddish, Paris; Cercle Bernard Lazare, Grenoble; 2015: festival des musiques juives de Lyon ; Théâtre de la Cité Bleue, AMJ, Genève).